Pour le style !

LIEU : Sur notre planète terre, pour l’instant …

ANNEE DE REALISATION : depuis 2020 et toujours en cours de développement

CONTEXTE DES PROJETS :

Le contenu de cette page regroupe un ensemble de réalisations photo-réalistes, sculptures et autres initiatives artistiques.

• L’esquisse du “Nombre d’or” : Cette esquisse est le fruit d’une réflexion autour des proportions naturelles que l’on retrouve dans le concept du nombre d’or. Intégrées à la fois en plan et en façades, les proportions géométriques ont permis de définir cette proposition architecturale. La géométrie étant de fait l’essence même de l’architecture, néanmoins la représentation architecturale qu’on en fait reste au finale très personnelle, basée sur les connaissances matérielles, formelles, spatiales, culturelles, fonctionnelles de chacun. Cette esquisse, c’est donc développé en trois étapes,
  • la recherche de la verticalité pour créer un élément signal, visible au lointain,
  • la création d’un élément bâti horizontal, faisant office de socle à l’ensemble de la construction, tout en redonnant une dimension humaine au projet,
  • la transposition dans le site, avec son intégration via des aménagements extérieurs
• L’esquisse de la “Snail Church” : Ce bâtiment est le résultat d’une recherche formelle toujours basée sur les proportions du nombre d’or. Les dimensions en plan et en coupe sont directement induites des mesures et des formes naturelles.
  • Comme la coquille d’un escargot, le bâtiment se développe autour d’un point central, qui se trouve être le pilier principal sur lequel repose toute la toiture. Cet élément est porteur de plusieurs symboles, comme une représentation :
    • de la croix du Christ, par son élancement verticale et les ramifications au deux tiers de sa hauteur,
    • de la croix de Lorraine, avec la présence de deux traverses, symbole de résistance,
    • du rayonnement divin, avec la subdivision en deux de ces fameuses ramifications, amplifié par l’utilisation d’un béton noir, teinté dans la masse,
    • de lien entre la terre et le ciel via sont élancement vertical,
    • de la virginité, la pureté et la foi renforcé par la teinte blanchâtre du béton blanc teinté dans la masse,
  • L’abside est dans cette esquisse représentée par un bassin et son mur périphérique. Ce dernier, est entre-coupé en plusieurs endroits, afin de souligner les deux axes majeurs de développement du projet. Ces axes sont directement liés aux proportions du nombre d’or. Ainsi par un jeu habile de mise en place de fentes dans le mur courbé, et de murets disposés dans la continuité de ces axes, le projet c’est rapidement vu se subdiviser en sous-espaces. L’ensemble étant intégré dans une logique globale de construction et d’aménagement du paysage.
  • Les trois trous intégrés dans la verrière en toiture, ou encore les trois cloches superposés dans le mur périphérique de l’abside induisent le symbole de la perfection car ils représentent,
    • la trinité, avec le père, le fils et le Saint-Esprit,
    • l’existence, avec la naissance, la vie et la mort,
    • la nature, avec l’animal, le végétal et le minéral,
    • le temps, avec le présent, la passé et le futur.
  • L’autel, quant-à-lui, se trouve pile dans l’axe de déambulation des croyants, ouvert dans la perspective sur une forêt arborée de multiples arbres et arbustes. L’acier Corten utilisé spécifiquement dans cette zone permet ainsi de tissé le lien harmonieux entre le ciel, l’homme et la nature, via un métal auto-protecteur. Cet élément se trouve largement souligné par sa position, sa matérialité, et sa mise en lumière naturelle et artificielle.
  • La promenade architecturale dans cet ensemble architectural se développe sur deux axes :
    • le premier axe, se trouve directement en lien visuel avec le pilier majeur de la construction, support de toutes les symboliques précédemment définies. De fait, l’ensemble des visiteurs sont directement en lien avec le “divin”. Evidement, cette connexion spirituelle passe aussi par la déambulation progressive via des jardins aménagés de part et d’autres. Une fois arrivés au bout de la promenade, ils se trouvent directement happés par l’effet de glissement induit par les murs arrondis. Et de fait sont attirés vers l’intérieur de l’édifice.
    • le second axe, est une promenade périphérique, qui permet aux visiteurs d’admirer le bâtiment intégré et observable dans les proportions naturelles du nombre d’or. Ce parcours offre aussi en divers endroits la possibilité d’observer le projet en effet miroir avec la présence de l’eau. Ainsi, la construction par son reflet peut-être vu comme un œil, symbole protecteur. Ce circuit amène en finalité tout droit au cœur de la construction par le même effet de glissement induit par la courbe du cheminement.
• L’esquisse du “Trio” : Une réalisation née d’une ébauche à main levée, lors d’une recherche d’idée pour un mémorial sur la bombe atomique. Il en a découlé cette tour principale au centre du projet, qui a finalement muté en un lieu dédié au tourisme.
  L’ensemble du projet est axé autour du “point d’impact initial“, à savoir le centre de la tour.
  • Les 5 “tiges verticales” formant le corps de la tour, ceinturé d’une coupole partiellement évidé, sont représentatives d’un champignon atomique avec ses fumeroles verticales et son nuage d’impact au sol. Vue depuis le ciel, on peut également y voir au sommet de la tour une représentation du symbole de la radioactivité. La tour pouvant à la fois accueillir des hébergements, bureaux, ou encore un musée.
  • Le bâtiment longiligne quant-à-lui représente par sa forme l’onde d’impact de cette bombe imaginaire. Il a été imaginé comme un lieu d’exposition et de conférence. Il marque également la séparation entre les parkings et les esplanades.
  • Le troisième bâtiment, se trouve être pour sa part un point de rencontre et de restauration dans ce complexe touristique. Du point de vue aérien, il peut également être perçu comme un œil observateur de la situation de “crise”. Cet œil qui trouve son homologue dans l’aménagement circulaire du parking.
  • Les 3 bâtiments sont articulés via de nombreux aménagements forment un plan de masse suggérant un visage urbain.
• L’esquisse de la “Casa Corten” : Un projet qui s’est développé progressivement via de nombreux changements en cours de réalisation. De détails en détails, et de perspectives en perspectives, le projet s’est insufflé par lui-même de nouveaux espaces de vie intérieurs et extérieurs. Alimenté sans cesse de nouvelles idées, de recherche de matérialité et de volumétrie, ce projet s’insère dans un contexte imaginaire. Cependant bien que totalement fictif, ce projet a été construit via des trames structurelles, avec des systèmes constructifs et dans des proportions tout à fait réalistes. Le but étant d’exprimer certaines ambiances et peut-être insuffler de nouvelles tendances architecturales via ces quelques rendus.
• La sculpture – “Noces de froment” : Constituée de chêne brut pour l’effet de cadre, et d’épicéa teint d’une lasure noire wengé pour le socle, la sculpture met en évidence un couple dans un cadre imaginaire bucolique. Les 3 épis de froment étant à la fois l’expression de l’année maritale, mais aussi par leur essence même la représentation de ces noces. Une bougie intégré dans l’épaisseur du socle, permet à la fois de souligner de nuit le nombre 3 extrudé dans la masse noire, tout en donnant vie au couple via le vacillement de la flamme.
• La sculpture – “Ecoute maritale” : Constituée d’une pâte à modeler durcissante, cette sculpture a été initiée dans un contexte de volonté d’émancipation bipartite au sein d’un couple, fondée sur l’écoute et le partage des besoins de chacun. L’oreille étant l’organe représentatif par excellence de ce sens, néanmoins si l’on observe avec plus d’attention on peut également y voir une représentation d’un fœtus, signe de naissance, voir plutôt de “re”naissance du couple dans ce contexte.
• Le bougeoir – “Equilibre Terre / Feu” : Cet exercice de style est un jeu d’équilibre entre l’élément terre en lévitation incarné par un bouquet de fleurs séchées dans une éprouvette et l’élément feu ancré et représenté par une bougie. L’effet d’instabilité se ressent également par l’emprise volumineuse des plantes et se renforce par la consumation progressive de la bougie, qui une fois disparue rend l’ensemble très aérien. Le bougeoir est composé de chêne brut, esquissé et façonné de mes mains.

Ces réalisations ont été effectuées par mes bons soins.